Captation et documentation

Gravel @ Sala Rossa, 2020 – Résidence de création

Plongeant dans l’univers du processus de création de danseurs-chorégraphes contemporains, ce projet propose une série de cinq à dix portraits chorégraphiques en cinégraphie dont celui de Carol Prieur accompagnée de collaborateurs significatifs dans son parcours artistique.

Ces portraits agissent comme témoin de récits, d’histoire et de mémoire des corps.

Je l’ai rencontré et vu bouger au Cirque Éloize.
J’ai été impressionné par son énergie à la fois sauvage et zen. Son physique solide, sa puissance et sa chevelure de feu. Nous nous sommes recroisés par hasard il y a quelques semaines dans une boulangerie. Clic. Clic. Clic. Clic…

Ghosts, Tentacule Tribe, 2020 – Tournage

S’agissant d’arts du vivant et de l’éphémère, la danse, le théâtre et les musiques “live” sont des arts de la performance, du geste et du corps, mais aussi de la trace. Ces registres mémoriels entraînent diverses perspectives de captation, d’enregistrement et diffusion que nous proposons d’explorer.

Le recueil de traces du processus de création répond à la nécessité de préserver une mémoire collective. La captation de la danse et sa documentation font partie intégrante de la démarche de création. En ce sens, chaque projet s’accompagne d’une démarche documentaire qui prend la forme d’un carnet chorégraphique.

Nous proposons notre regard sur la gestuelle et le vocabulaire des interprètes et des chorégraphes ou metteurs en scène. Les images sont alors captées lors de répétitions ou de performances qui permettent de réfléchir et de travailler ensemble à « la place du dispositif de prise de vue (opérateur, caméra, performeur) dans une performance ».

Nous disons « dans » comme nous dirions « de l’intérieur », en opposition à « posture frontale du public ou du capteur lorsqu’il ou elle documente ».

Gravel @ Place des Arts, 2021 – Résidence de création

ON AIME
LES ARTS VIVANTS.

PARLONS-EN.